Monsieur de Pourceaugnac / Lully-Molière

Avec le Théâtre de l'Eventail (Raphaël de Angelis)

Monsieur de Pourceaugnac est une comédie-ballet écrite par Molière et créé en octobre 1669 au château de Chambord. Les parties musicales ont été composées par Jean-Baptiste Lully. Pour le sujet de sa pièce, Molière s'est inspiré de canevas de commedia dell'arte qu'il a habillés à la française.

Avec cette comédie des masques et de l’illusion aux allures carnavalesques, Molière crée un formidable jeu de théâtre dans le théâtre. Dans cette pièce géniale, il utilise le procédé comique du provincial ridicule (qu’il reprendra un an plus tard dans Le Bourgeois gentilhomme) tout en y ajoutant un aspect cruel qu’il développera avec brio dans Les Fourberies de Scapin.

Ce spectacle fut créé en 2014 par le Théâtre de l’Eventail.
La version avec musiciens a été créée avec l’ensemble La Rêveuse en 2016 au Château de Chambord. Depuis, plus d’une trentaine de représentations ont été données, dont une série au Théâtre de l’Epée à la Cartoucherie de Vincennes en juin 2017.

  • Raphaël De Angelis, mise en scène
  • Comédiens: Vladimir Barbera, Kimberley Biscaïno, Brice Cousin, Raphaël De Angelis, Maëva Husband et Cécile Messineo
  • Chanteurs: Sophie Landy, soprano |  Raphaël Brémard ou Mathieu Chappuis ou Guillaume Gutierrez, ténor | Lucas Bacro ou Romain Bockler, basse
  • Instrumentistes: Stéphan Dudermel et Ajay Ranganathan ou Béatrice Linon ou Sophie Iwamura, violons | Florence Bolton, viole de gambe |  Benjamin Perrot, théorbe | Jean-Miguel Aristizabal, clavecin

Christian Dupont, assistant à la mise en scène | Brice Cousin et Raphaël De Angelis, scénographie | Luc Rousseau et l’équipe des ateliers de construction de l’Agglomération Montargoise et Rives du Loing, décor | Jessica Geraci et Lucile Charvet, L’Atelier 360 et l’aide de Cécile Messineo, Création costumes | Brice Cousin, Accessoires | Den, Masques | Irene Vecchia et Selvaggia Filippinin, marionnettes à gaine | Yves Coumans et la compagnie Les Passeurs de Rêves, marionnette géant

« Du Lully des grands jours : émoustillé, piquant, gouleyant ! La Rêveuse [sonne] avec l’opulence d’une formation trois fois plus étoffée. De la verve, de l’expressif, de l’articulé. L’orchestre mène la danse, omniprésent, moteur de l’action, infernal ludion d’une tribu de saltimbanques dévergondés. (…) Les talents se bousculent sur ce savoureux théâtre de tréteaux (…) »
Roland Duclos, Bachtrack, 04 avril 2019

Extrait