Henry Lawes
Ayres
Mirare (MIR177) - 2008
Né dans les dernières années du règne de la grande Elisabeth, Henry Lawes (1595-1662) traverse les temps agités du XVIIème siècle anglais. Frère du solaire William Lawes (1602-1645) fauché en pleine jeunesse, Henry était reconnu en son temps comme l’un des meilleurs compositeurs pour la voix. Avec ses tessitures étirées, ses formules mélodiques expressives, ses vibrantes dissonances et la grande qualité poétique des textes, Henry Lawes est un peintre subtil de la mélancolie de son siècle, à mi-chemin entre John Dowland et Henry Purcell.
- Jeffrey Thompson, ténor
- Florence Bolton, dessus et basse de viole
- Bertrand Cuiller, clavecin
- Benjamin Perrot, luth, théorbe et guitare baroque
Label Mirare (distribution Hamonia Mundi/PIAS)
Sortie le
“La Reveuse Ensemble serves up baroque delights
One of the ideals of baroque music was to move the listener’s emotions. On Wednesday La Reveuse Ensemble, together with the American-born tenor Jeffrey Thompson, did just that at the French Embassy, edging close to opera in the group’s virtuosity, inner energy and dramatic flair. (…) Thompson and the ensemble didn’t miss an opportunity to indulge in ravishing improvisations not written in the scores, coupled with a flashing declamatory approach to specific words. (…) The instrumentalists, too, clearly grasped every the dimension of baroque performance style with extraordinary technique”
Cecelia Porter – Washington Post, March 29, 2012
“Jaillissement: l’image n’est pas trop forte pour traduire le choc que procure la découverte de sa [Lawes] musique. (…) Jeffrey Thompson a quant à lui la voix idéale pour ce répertoire, soit celle d’un ténor aigu souple et brillant ; il a également développé une vision très personnelle et dans certaines pages, ose tout ou presque : de violents contrastes dynamiques, des couleurs hardies et des accents fiévreux qui fascinent (…) le concert explore avec bonheur la diversité des climats (…) entre tensions et détente, des éclats dramatiques aux abandons voluptueux, en passant par le truculent, le déboutonné qui nous emmène au pub, la verve de l’interprète se révélant irrésistible. D’un registre à l’autre, Jeffrey Thompson se renouvelle et bride sa fougue au besoin, abordant la mélancolie avec une tout autre économie de moyens et une émouvante délicatesse, en parfaite intelligence avec Florence Bolton (viole), Benjamin Perrot (théorbe, luth) et Bertrand Cuiller (clavecin). (…) »
Bernard Schreuders – Forumopera, 10 sept. 2013
“(…) the singer approaches the songs with an extravagant, very theatrical style, for which his formidable technique well equips him (…). The instrumental pieces are excellently played, and Florence Bolton is fine player of both treble and bass viols”
Robert Oliver – Early music Review, sept. 2013
“Avec un programme rare consacré à deux maîtres du baroque anglais au XVIIème siècle, Henry Lawes et Henry Purcell, l’ensemble La Rêveuse a enflammé le public (…) Outre l’accompagnement d’une basse continue somptueuse (…), c’est l’extraordinaire expresssicité du ténor Jeffrey Thompson qui a achevé de conquérir le public.”
La Dépêche du Midi, 26 août 2013
« Le « parlé-chanté » de Jeffrey Thompson associé au talent de La Rêveuse, un ensemble qui sait à merveille jouer des équilibres, réussit ce tour de force et crée un climat prenant, d’une douceur violente »
Gérard Pangon – Musikzen, 15 juillet 2013
“This release of consort songs places the spotlight on tenor Jeffrey Thompson, who possesses an attractive lyric tone, good agility and ornamentation, and excellent control of dynamics. He turns in wonderfully brash performances (…)
He is ably seconded by the other members of La Rêveuse, who in turn perform very well a series of solo and group instrumentals interspersed throughout the program. …)
”
Barry Brenesal – Fanfare Magazine, July/Aug 2013
“Depuis ses tout premiers enregistrements, la Rêveuse n’a cessé de nous enchanter. Avec infiniment de finesse, de recherche et d’élégance, l’ensemble propose à chaque fois de véritables bijoux, résultats d’un travail minutieux et scrupuleux, au plus proche de « la musique vraie ». (…)
Les pièces instrumentales, intercalées au gré des farces et autres lamentations, ne laissent pour leur part aucune place au doute chez l’auditeur. Les trois instrumentistes explorent les grounds, variations et basses obstinées dans toutes leurs formes les plus extravagantes. Le toucher gracile et virtuose de Bertrand Cuiller donne à son clavecin une légèreté enivrante. C’est une véritable explosion de diminutions et d’improvisations jouissives ! Les violes de Florence Bolton et les cordes pincées de Benjamin Perrot en donnent à cœur joie également, prodiguant à l’ensemble du disque une variété fabuleuse. On sent chez ces musiciens qui se connaissent parfaitement, un bien-être, une aisance, une euphorie partagée, une plaisir communicatif.” http://www.musebaroque.fr/Critiques/lawes_songs.htm
Charlotte Menant – Muse baroque, 22 mai 2013