L’Œil d’Artemisia

« Génie de sa peinture ou de sa légende, c’est de peu d’importance :
la fille a détrôné le père, et la jalousie continuera de suinter pour des siècles et des siècles des œuvres d’Orazio, quel que soit le prestige des salles où leurs couleurs fanent, sous des lumières mal calculées, comme sous l’indifférence des regards. »
L’Œil d’Artemisia, E Favier, ed. Maison du négoce littéraire Malo Quirvane

Artemisia Gentileschi retouchait souvent les toiles de son père Orazio. A travers la toile Le Repos de la Sainte Famille pendant la fuite en Egypte d’Orazio Gentileschi, Emmanuelle Favier nous plonge dans la vie mouvementée d’une artiste au destin exceptionnel, où les relations complexes du père et de la fille se répondent, où les vies particulières entrent dans les tableaux et où les mots et la musique s’entrelacent pour ne former qu’un, dans un moment hors du temps.

Musiques de J. Dowland (1563-1626), A. Falconieri (1585-1656), B. Strozzi (1679-1677), N. Matteis (1650-1714), G. Finger (1660-1730), H. Purcell (1659-1695)