I’m sick of love
L’Art du chant dans l’Angleterre du XVIIe siècle : Dowland, Lawes, Purcell
Équivalent de l’air de cour français, l’ayre est le nom donné à la chanson anglaise dès la fin du XVIe siècle, et pendant la première moitié du XVIIe siècle.
Chanter en s’accompagnant soi-même au luth ou au clavecin était une pratique courante et John Dowland, Henry Lawes, et plus tard Henry Purcell étaient rompus à ce type d’exercice.
L’influence des musiciens italiens installés à Londres à la Restauration et la francophilie du nouveau roi Charles II ont fait évoluer l’ayre anglais vers une forme plus virtuose et opératique.
C’est autour de ces trois figures majeures symbolisant trois périodes de l’histoire anglaise que s’articule le programme de ce concert, mettant à l’honneur ce genre vocal si spécifique avec des pièces instrumentales de la même époque.
- Zachary Wilder ou Nicholas Scott ou Antonin Rondepierre, ténors
- Florence Bolton, dessus et basse de viole
- Benjamin Perrot, luth & théorbe
- Jean-Miguel Aristizabal , clavecin (*)
[* version possible à 3 musiciens, sans clavecin.]